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Kepa et le loup.
Type de projet
Court_Métrage
Date
Octobre 2022
Emplacement
Bordeaux
Une vision, une histoire sur la liberté de choisir son chemin.
Ce Court-Métrage Kepa et le Loup a été créé en huit mois, je suis parti d'une idée, j'ai déniché une situation posé un contexte et créé des personnages dans un lieu avec un parcours à l'image d'un encierro, tout comme le leur. Ils m'ont accompagnés dans l'arc narratif et parfois je les ai malmenés mais c'était pour une bonne cause, savoir les tester et voir jusqu'ou ils pourraient bien aller.Kepa et le Loup est la finalité de mon travail avec Jérome Reybaud avec l'aide de la MECA ET ALCA. PS:J'étais arrivé avec un autre projet ( long-métrage) et Jérome m'as dit :Jean-Michel c'est un court-métrage que je veux et voilà. Le projet est toujours en financement.
Pitch.
Kepa est un adolescent de 14 ans. Il part gambader, mais un incident va bouleverser sa journée, sa liberté. Son oncle, Aitor décide de l’envoyer en pension. Son premier contact avec le milieu catholique est cinglant. Au même moment, une meute de loups arrive dans la vallée. La nuit, il s’échappe et, dans la forêt, il affronte un loup blanc.
Le Mana : Selon les mythologies mélanésienne et polynésienne, le mana est une force surnaturelle qui imprègne l’univers et dont certaines personnes sont porteuses plus que d’autres, l’exprimant naturellement.
Ce film kepa et le Loup correspond à la recherche de quelque chose qui pourrait arriver, quelque chose que l’on découvre en chemin, que ce soit à travers son instinct et son vécu, ou grâce à la direction des acteurs. C'est une exploration des ambiguïtés de la condition humaine.
Cinéphile, j’ai toujours aimé décortiquer les films en les visionnant. Passionné par la technique, le rythme, les acteurs qui nous emportent, et surtout par l’idée de réaliser moi-même, l’opportunité de travailler avec la réalisatrice Sandra Kobanovitch sur le tournage de Donald m’a fait franchir le pas.
Un des principes de ma façon de filmer est de donner au spectateur une liberté d’interprétation. Mes plans diffèrent d’un découpage classique, car je ne veux pas imposer un point de vue : je souhaite que le spectateur élabore son propre regard.
Pourquoi les loups ? Parce que j’ai cette image de leurs yeux, les yeux d’un prédateur à l’affût, un face-à-face dans la nuit de la jungle javanaise. J’ai été marqué au fer rouge et connecté au Mana*. Je pense à L’Enfant sauvage de François Truffaut, quand Victor contemple la nature depuis les fenêtres où il se tient lors de ses leçons.
Kepa perçoit l’enclave ecclésiastique comme une prison, et Francisco en est le surveillant général.